Rentrée littéraire: des romans sur la figure du père, les célébrités et la Terre en péril

Le mois de juin avec les élections européennes, suivies de la dissolution, a été fort mauvais pour la librairie. Les Français qui pensaient ne vivre qu’à l’heure des Jeux olympiques se sont soudain retrouvés bousculés par le chaos politique. Comme à chaque période de crise («gilets jaunes», Covid, guerre en Ukraine), ils ont délaissé les librairies pour se réfugier dans la presse écrite, la radio, la télé et les réseaux sociaux. Il y a une semaine pourtant, les librairies ont proposé un vaste choix de romans pour se changer les idées. Comme chaque année, depuis 2011, les éditeurs ont décidé de publier moins de livres. Il y avait 589 romans français et étrangers en 2015 (chiffres de Livres-Hebdo), il en reste 459 cet été! Qu’il faut décomposer en 311 romans français (dont 68 premiers romans) et 148 romans étrangers.

Sans surprise, on retrouve quelques noms familiers du public depuis des années. Dans son trente-troisième roman (L’Impossible Retour, Albin Michel), Amélie Nothomb raconte le…

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