Fête de l’Humanité : Waly Dia, l’humoriste indigné prêt à vous faire marrer

Ses mots claquent, une véritable arme de destruction massive contre les injustices. Non pas que Waly Dia entende changer le monde avec ses sketchs et autres chroniques humoristiques mais, au moins, rassemble-t-il une communauté de révoltés. Car Waly Dia est indigné.

Et, pour laisser éclater sa colère, il fait rire, dénonçant à haute voix les absurdités du monde et ceux qui s’empiffrent en ne laissant que des miettes à la majorité démunie. Il peut tout dire et se le permet, sans toujours caresser son camp dans le sens du poil.

Certes, il réserve volontiers ses saillies à la droite et ses extrêmes mais ne s’interdit pas de taper sur les incohérences de son bord.

Il vient piocher dans le discours médiatique les phénomènes de société ou l’absurdité de décisions politiques pour balancer ses punchlines antiracistes, féministes, refusant le patriarcat, les dominations et l’oppression. Longtemps chroniqueur chez France Inter à la grande joie des auditeurs et des réseaux sociaux, il a tourné la page et se consacre désormais principalement à ses spectacles.

L’an dernier, l’affiche de son one-man-show, Une heure à tuer, a été censurée dans le métro. En cause, deux phrases que l’humoriste a refusé de retirer. L’une sur son cou tatoué disait : « Macron, c’est comme un père alcoolique, à la maison il te pourrit la vie, dehors il te fout la honte» L’autre sur sa joue affirmait : « Je suis comme l’IGPN, je ne suis pas là pour faire le procès des policiers»

Des sorties pas du goût de Mediatransports, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF, qui a rappelé la prohibition de tout message à caractère politique. Cela ne l’a pas empêché de remplir les salles.

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