Berlin
«Beaucoup de symboles: ce leitmotiv domine à la veille de l’arrivée, outre-Rhin, d’Emmanuel Macron, dans la foulée de sa tournée en Nouvelle-Calédonie. Une visite d’État de trois jours, soit le plus haut barreau sur l’échelle de la diplomatie, partagée entre la capitale et deux villes qui incarnent chacune un visage de l’Allemagne contemporaine: Münster, à l’ouest, et Dresde, en ex-RDA.
La première est proche de la frontière rhénane, la seconde de la Pologne et de la République tchèque. Le président de la République sera le premier, après Jacques Chirac en 2000, à effectuer une visite d’État chez son voisin, et le premier chef d’État français à se rendre dans l’est du pays depuis la réunification. François Mitterrand était venu à Berlin seulement deux mois après la chute du mur.
Il s’agit de «célébrer la valeur unique de l’amitié franco-allemande», selon les souhaits du président Frank-Walter Steinmeier qui, pour sa part, se rendra à la commémoration du massacre d’Oradour-sur-Glane…