Cet article est issu du Figaro Magazine
Service non-stop, de 6 heures à minuit ! L'ambiance qui règne dans les coulisses de la Comédie-Française ressemble à celle des cuisines d'un restaurant à l'heure du coup de feu. C'est Éric Ruf qui le dit. Depuis 2014, l'administrateur général tient le brigadier de cette maison fondée en 1680 sous l'impulsion de deux troupes réunies, dont celle de Molière, mort sept ans auparavant. À l'image de ses illustres prédécesseurs, il veille à perpétuer l'œuvre et l'héritage du dramaturge. Mais en dix ans, il a surtout appris « à faire coïncider des plaques tectoniques différentes, artistiques, techniques, administratives, comp tables… et à faire entrer la réalité dans ces équations ».
La réalité prend la forme d'une ruche qui réunit plus de 70 métiers. Sur les différents sites – la grande Salle Richelieu, le Théâtre du Vieux-Colombier, créé en 1913 au cœur du quartier de Saint-Germain-des-Prés, et le Studio-Théâtre installé…