Correspondant en Asie
Vladimir Poutine sera bientôt reçu en grande pompe sur la place Kim-Il-sung, à Pyongyang. «L’ami le plus proche du peuple coréen» a accepté l’invitation de Kim Jong-un, a annoncé dimanche le régime paria, qui défie crânement l’Occident, donnant un coup de patte au passage à la Chine de Xi Jinping, son traditionnel protecteur. La lune de miel entre le Leader suprême et le maître du Kremlin bat son plein depuis leur rencontre en Sibérie, en septembre dernier. Ce que confirme la fourniture de munitions nord-coréennes à l’armée russe, désormais détectées sur le front ukrainien, en retour d’une aide dans le domaine spatial, selon les analystes.
La visite, sans précédent depuis vingt-quatre ans, nourrit les craintes grandissantes d’une escalade dans la péninsule et d’un éventuel nouveau front en Asie orientale, dans le cadre du bras de fer engagé par la Russie avec les États-Unis et ses alliés. Depuis le début de l’année, le troisième des Kim multiplie les mises en garde et…