Olaf Scholz, le chancelier allemand «qui sait mieux que tout le monde»

Correspondant à Berlin

Armé de son sourire narquois, Olaf Scholz traverse les épreuves avec placidité et a le triomphe modeste. Jeudi soir à Bruxelles, le chancelier a utilisé une vieille ficelle politique pour empêcher Viktor Orban d'opposer son véto à l'ouverture de négociations avec l'Ukraine. Avant le vote, il a suggéré au dirigeant hongrois d’aller prendre un café hors de la salle du Conseil le temps du vote pour contourner la règle de l’unanimité. Ce qui n'a pas empêché ce dernier de s'opposer ensuite à une aide de 50 milliards d'euros en faveur de Kiev.

Mercredi, à l'issue d'un mois de chaos politique, le leader allemand présentait un compromis budgétaire avec le sentiment du devoir accompli. Mais c'est le 9 décembre, dans la rotonde de la foire de Berlin, qu'il estimait déjà, avoir récolté ses lauriers. Ce jour-là, le « camarade Scholz » est de retour pour le congrès annuel du parti social-démocrate, et c'est tout ce qui importe au chancelier et aux militants.

La co-présidente…

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