Bruxelles
Une décision prise à l’unanimité des État membres… mais en l’absence de l’un d’entre eux. Pour contourner la menace de veto brandie par le premier ministre hongrois sur l’ouverture des pourparlers avec Kiev, les dirigeants européens ont dû une nouvelle fois redoubler de créativité.
Par une astuce improvisée par le chancelier allemand, Olaf Scholz, selon la version officielle, les représentants des États ont prié Viktor Orban de quitter la salle afin d’atteindre l’unanimité requise. «Inédite» dans l’histoire de l’Union, selon Lukas Macek, chercheur à l’Institut Jacques-Delors, cette tactique a pourtant donné un peu de fil à retordre à certains participants du sommet ainsi qu’à des juristes, qui se demandent si l’absence physique du dirigeant hongrois pouvait invalider la décision.
Consensus à vingt-sept
L’initiative d’Olaf Scholz n’a d’ailleurs pas été pas si spontanée que cela, le chancelier ayant reconnu vendredi qu’il l’avait préalablement fait tester sur le plan légal. Car Viktor Orban ne s’est pas…