Donald Trump stoppé dans sa frénésie anti-immigration. La Cour suprême américaine a suspendu, samedi 19 avril, l’expulsion de migrants vénézuéliens organisée par son administration.
Le mois dernier, le président des États-Unis avait invoqué la loi de 1798 sur les « ennemis étrangers » (Alien Enemies Act) pour arrêter les migrants en question, comme Kilmar Abrego Garcia, accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, et les expulser vers une prison de haute sécurité au Salvador.
Un futur incertain pour les migrants déjà en détention
Mais pour la plus haute juridiction du pays, « le gouvernement est tenu de n’expulser aucun membre de cette catégorie de détenus jusqu’à nouvel ordre de la Cour suprême ». Une décision rendue après un recours en urgence déposé par des avocats spécialisés en droit humains.
Le but : empêcher les emprisonnements arbitraires. Reste que l’avenir des migrants vénézuéliens déjà en détention reste pour l’heure incertain : leur dossier a été renvoyé vers une cour fédérale d’appel, tandis que le gouvernement enjoint les juges à poursuivre les expulsions sur d’autres bases juridiques.
Avant de partir, une dernière chose…
Contrairement à 90% des médias français aujourd’hui, l’Humanité ne dépend ni de grands groupes ni de milliardaires. Cela signifie que :
- nous vous apportons des informations impartiales, sans compromis. Mais aussi que
- nous n’avons pas les moyens financiers dont bénéficient les autres médias.
L’information indépendante et de qualité a un coût. Payez-le.
Je veux en savoir plus