EXCLUSIF - En campagne sur le terrain, le candidat veut croire que la «clarté» de son ambition sera un avantage pour s’imposer face à Gabriel Attal. S’il est élu, il pense pouvoir ravir une majorité pour «transformer» le pays et le sortir d’un «désordre» qu’il attribue aux décisions du chef de l’État. Confidences.
DÉCRYPTAGE - Le candidat d’Horizons a décidé de s’entourer d’une trentaine d’élus, répartis en six pôles, afin de «tester des idées» qu’il veut «structurelles» pour la présidentielle.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le réalisateur François Margolin a vu Dans l’ombre, l'adaptation pour France 2 du roman d'Édouard Philippe et Gilles Boyer diffusée à partir de ce 30 octobre. Cette série, remarquable, est l’illustration que la réussite en politique a besoin de vérité et pas seulement de cynisme, explique-t-il.
CHRONIQUE - Petites phrases et coulisses de la semaine politique, par Carl Meeus.
SONDAGE - Emmanuel Macron n'est qu'à mi-mandat, mais les politiques ont tous la tête tournée vers la prochaine présidentielle. L'enquête Ifop-Fiducial montre qu'Édouard Philippe et Gabriel Attal sont les mieux placés aujourd'hui pour espérer contrer Marine Le Pen.
CONTRE-POINT - L'essentiel, pour le candidat déclaré à l'Élysée, est de faire réussir les efforts de Michel Barnier pour constituer une coalition du centre et de la droite érigée en condition d'une victoire sur Marine Le Pen en 2027. Apparaître trop impatient risquerait de se retourner contre lui.
RÉCIT - Déclaré en lice pour la présidentielle plus de deux ans avant 2027, le chef d’Horizons voit son espace politique disputé. Sur sa droite, par le nouveau premier ministre LR, Michel Barnier. Sur sa gauche, par son rival Gabriel Attal.
SONDAGE - Si l’ancien premier ministre reste une personnalité populaire, le timing de sa déclaration de candidature n’a pas été compris par 60% des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - L’ancien premier ministre a annoncé mardi soir sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Édouard Philippe cherche ainsi à anticiper la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, explique David Desgouilles, qui établit un parallèle avec 1969.
RÉCIT - En plein cœur de la crise politique, l’ancien premier ministre a pris de court ses proches en s’élançant prématurément dans la course à l’Élysée, tout en se disant prêt à une présidentielle anticipée.