Les écologistes se sont déplacés en nombre, vendredi, pour leur visite officielle du Salon de l’agriculture. «On est beaucoup parce qu’on est très intéressés par le sujet», a lancé à la dérobée Marine Tondelier, secrétaire nationale du mouvement, au moment d’entamer une déambulation qui durera jusqu’à la fin d’après-midi. Parmi la grosse quinzaine d’élus écologistes présents, pas de Sandrine Rousseau.
Pour autant, la médiatique députée de Paris n’était pas totalement absente de cette journée: des propos qu’elle a tenus l’avant-veille dans l’émission « Quotidien» sur la souffrance supposée des 4000 animaux présentés lors de l’événement, qui sont d’après elle «épuisés après quinze jours sous la lumière artificielle, dans le bruit et dans des enclos trop petits» et qui «prennent des médicaments pour être calmés», ont fait réagir jusqu’au ministre de l’Agriculture. Marc Fesneau a dénoncé vendredi matin «un mouvement de dénigrement insupportable», assurant que «les animaux sont bien traités ici»