Européennes: Emmanuel Macron fait de l’IVG un argument de campagne

Réservé aux abonnés
De gauche à droite: Gabriel Attal, la vice-présidente du Sénat, Sophie Primas, Yaël Braun-Pivet, Emmanuel Macron, et Éric Dupond-Moretti, lors de la cérémonie de scellement dans la Constitution du droit à l’IVG, vendredi 8 mars. Gonzalo Fuentes/REUTERS

DÉCRYPTAGE - Après la Constitution, le président entend inscrire l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE, pour contrer les «forces réactionnaires».

Un sceau sur le droit à l’avortement, et un pied dans la campagne des élections européennes. Vendredi, lors d’une rare cérémonie de scellement de la Constitution, Emmanuel Macron a puisé dans le registre solennel tout en s’avançant vers le scrutin du 9 juin. Place Vendôme, à Paris, le chef de l’État a vanté «un très grand jour pour notre République» - opportunément choisi le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.

Après l’adoption par le Congrès, lundi, de la loi inscrivant dans la Constitution la «liberté garantie» de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), «il nous fallait graver l’irréversible», a-t-il lancé au micro. Quelques minutes plus tôt, son ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a tourné la vis de la presse à sceller sur une galette de cire verte, traversée par un ruban tricolore. Sur l’estrade, accompagné de l’actrice Catherine Deneuve et de Claudine Monteil, la plus jeune signataire du Manifeste des 343, il a entendu de longs applaudissements…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous