Projet de loi immigration: Emmanuel Macron cherche à sortir de l’impasse

C’est de la faute des autres. Voici la tonalité d’Emmanuel Macron en Conseil des ministres, mardi, au lendemain du rejet de son projet de loi immigration par l’Assemblée nationale avant même le début des débats, un coup de massue qu’il n’avait pas vu venir. Le chef de l’État a longuement fustigé le «cynisme» et l’«incohérence» de ceux qu’il appelle «les anciens partis de gouvernement, les mêmes qui ne sont pas venus à Saint-Denis» pour discuter à huis clos avec lui, en novembre.

Des flèches adressées aux Républicains (LR) et au Parti socialiste (PS), donc, assorties d’un petit mot de soutien au «travail» de Gérald Darmanin. La contre-attaque vise à conjurer la fébrilité qui a brusquement gagné ses troupes, battues par les oppositions coalisées, des lepénistes aux Insoumis. «Une digue est tombée, soupire un ministre. C’est la première fois que le gouvernement est défait sur un texte d’ampleur, par une alliance des fachos et des bobos.» «On peut toujours refaire le match, mais c’était un jeu…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous