"C'est un peu comme si on se prenait un KO dans un ring de boxe", réagit jeudi 4 décembre sur France Inter le frère de Christophe Gleizes, après la condamnation du journaliste français en appel en Algérie. La Cour d'appel de Tizi Ouzou a condamné mercredi le Français à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme".
"C'était un abattement total parce qu'on ne s'attendait pas du tout à ça", réagit Maxime Gleizes. La famille observait des signes d'apaisement dans les relations entre la France et l'Algérie et "avait beaucoup d'espoir" donc la condamnation en appel est un "choc". "C'est un peu comme si on se prenait un KO dans un ring de boxe", décrit le frère du journaliste. Mais "on essaye de se relever", "le combat continue", insiste-t-il.
Maxime Gleizes lance "un cri de désespoir, un cri d'appel" et appelle "tous les clubs" de football à se mobiliser pour la libération de son frère. "Si les diplomaties sont un peu impuissantes, si la juridiction est close, il n'y a plus qu'un contre-pouvoir, le foot, et j'espère que le foot pourra sauver mon frère. Donc j'en appelle à tous les clubs de France, tous les clubs d'Algérie, tous les clubs du monde à soutenir cette cause", dit-il. "Et peut-être que le foot libérera mon frère."