Après 41 ans de détention en France, l’espoir d’une libération pour le militant propalestinien Georges Ibrahim Abdallah

La cour d’appel de Paris doit rendre sa décision, jeudi 17 juillet, dans la matinée. Après quarante et un ans, en octobre prochain, d’enfermement dans les prisons françaises, Georges Ibrahim Abdallah sera-t-il enfin libéré ? Sera-t-il autorisé à quitter le centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) pour rejoindre enfin sa famille à Kobayat au nord du Liban ?

Dans ce village composé à majorité de chrétiens maronites qui l’a vu naître un 2 avril 1951, ses proches et de nombreux citoyens progressistes et communistes l’attendent. En cas d’issue positive, il pourrait être transféré immédiatement par avion militaire jusqu’à l’aéroport de Roissy, avant de prendre un vol pour Beyrouth.

Un engagement précoce aux côtés du peuple palestinien

À Kobayat, c’est dans cet environnement militant, que le jeune Georges Ibrahim Abdallah participe dès ses 15 ans aux luttes solidaires avec les Palestiniens, notamment avec ceux qui se trouvent dans les camps de réfugiés. En 1979, il s’engage dans la formation d’une organisation communiste et anti-impérialiste, les Fractions...