Législatives : «Que se passerait-il si le Rassemblement national faisait barrage ?»

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Législatives : «Que se passerait-il si le Rassemblement national faisait barrage ?»

Jordan Bardella au soir du premier tour des élections législatives anticipées, à Paris, le 30 juin 2024. Benoit Tessier / REUTERS

FIGAROVOX/TRIBUNE - Arnaud Lacheret, professeur de science politique, imagine les conséquences d’un scénario où le RN se désisterait en faveur du candidat qu'il estimerait le moins extrémiste.

Arnaud Lacheret est professeur de science politique à Skema Business School.


Les résultats des élections législatives sont conformes aux prévisions, et ceux qui prévoyaient que trois blocs allaient émerger vont pouvoir observer une Assemblée nationale tripartite digne de la quatrième République.

Les débats et prises de position des uns et des autres ont vu se reproduire un schéma classique, reproduit lors de tous les scrutins depuis 40 ans : la création d'un «front républicain», ou barrage contre le Rassemblement national de la part de la gauche et du centre, là où la droite est davantage tentée par un «ni, ni», c'est-à-dire une absence de choix. Concrètement, des centaines de triangulaires potentielles vont se transformer en duels et verront le candidat centriste ou de gauche l'emporter face au RN.

Dès lors, le parti d'extrême droite verra sans doute son nombre d'élus plafonner à 200 députés, là où, si les triangulaires avaient été maintenues, ce nombre aurait pu dépasser les 300. Alors…

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