Après la tuerie de Magdebourg, l’extrême droite accentue son discours anti-migrants et charge le gouvernement à l’approche des élections

Sous le choc après l’attentat sur le marché de Noël de Magdebourg, le 20 décembre, l’Allemagne s’interroge sur ce qui a pu conduire à pareille horreur : 5 morts dont un enfant et 200 blessés sur un lieu réservé à la fête.

Le soupçon d’une attaque d’inspiration islamiste, contredit par la personnalité de son auteur présumé, Taleb A., un psychiatre saoudien réfugié outre-Rhin qui affichait, depuis des années sur les réseaux sociaux, et de façon violente, voire complotiste, sa condamnation de l’islamisme intégriste, nourrit confusions et diverses instrumentalisations à la veille de l’élection anticipée du Bundestag, le 23 février. Groupuscules néonazis et d’extrême droite multiplient les initiatives pour récupérer l’immense émotion suscitée par cette tragédie.

Une tuerie qui interpelle

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