Européennes: l’entrée en scène d’Édouard Philippe parasitée par une enquête

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Au centre de l’enquête: la signature d’une convention d’objectifs pluriannuelle pour l’exploitation et l’animation de la Cité numérique du Havre. LOU BENOIST/AFP

DÉCRYPTAGE - Alors que l’ex-premier ministre doit tenir vendredi, à Besançon, sa première réunion en duo avec Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentie, il se trouve parasité par des soupçons de conflits d’intérêts autour d’un marché public.

C’est embarrassé qu’Édouard Philippe s’élance dans la campagne des européennes. L’ex-premier ministre doit tenir vendredi, à Besançon, sa première réunion en duo avec Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentiel. Dans la foulée d’une réunion de quelque 500 cadres de sa formation, Horizons, dans le chef-lieu du Doubs. Mais ce «moment de cohésion et d’échange sur le fond», selon les mots utilisés dans le parti, se trouve parasité par des soupçons de conflits d’intérêts autour d’un marché public. Mercredi, des perquisitions ont eu lieu au siège de la mairie du Havre et de la communauté urbaine.

L’enquête préliminaire porte sur des soupçons de «prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral». Ouverte en décembre par le Parquet national financier (PNF), elle fait suite à une plainte, enregistrée trois mois plus tôt, d’une ancienne directrice générale adjointe de la communauté urbaine, Cornelia Findeisen. Laquelle - une Franco-Allemande issue de…

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