Cumul de mandats, salaires «mirobolants», harcèlement moral : sur quoi porte l’enquête visant Édouard Philippe ?
Une ancienne directrice générale de la communauté urbaine du Havre a déposé une plainte visant notamment l’ex-premier ministre pour des soupçons de conflits d'intérêts autour d'un marché public.
La mairie du Havre est secouée par des accusations d’atteinte à la probité. Mercredi, les bureaux de l’édile et ancien premier ministre Édouard Philippe, ainsi que ceux de la communauté urbaine, ont été perquisitionnés dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en décembre par le parquet national financier (PNF). Confiées à l'Office anti-corruption (Oclciff) et à la police judiciaire de Rouen, les investigations ont été lancées à la suite d’une plainte pour «prise illégale d’intérêt», «détournement de fonds publics», «favoritisme» et «harcèlement moral», selon les révélations du Monde . Qu’est-il reproché au maire Horizons, à son adjointe Stéphanie de Bazelaire et à la directrice générale des services de la communauté urbaine, Claire-Sophie Tasias, tous trois visés par la plainte ?
Tout commence en juillet 2020 quand Édouard Philippe, président de la communauté urbaine du Havre, signe une convention d'objectifs pluriannuelle confiant l’animation et l’exploitation de la Cité numérique…