Les plus riches appelés à participer à l’effort budgétaire. Pour trouver des économies face à un déficit public et une dette qui explosent, Michel Barnier compte «demander une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés», a-t-il déclaré ce mardi. Lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le nouveau premier ministre a indiqué que cette mesure a pour but d’ «éviter les stratégies de défiscalisation des plus gros contribuables». Il n’a toutefois pas précisé quelle forme pourrait prendre ce prélèvement.
Avant le discours du locataire de Matignon, certaines sources évoquaient la piste d'un «taux minimum» d'impôt sur le revenu pour les plus aisés. Soit le fait qu’à partir d'un certain revenu fiscal, l'impôt ne pourrait pas descendre en dessous d'un certain taux. Concrètement, si un contribuable aisé parvenait, en usant de différentes niches fiscales, à faire tomber son impôt sur le revenu en dessous de ce taux minimal, l'administration lui réclamerait la différence. Pour l’instant, rien n’indique qu’il s’agit de la piste privilégiée par Michel Barnier.