La présidente de la région Île-de-France a apporté son soutien à Michel Barnier, chargé de présenter un «budget de colmatage extrêmement courageux et impopulaire».
RÉCIT - Alors que le projet de budget 2025 fait la chasse aux économies et marque le retour des hausses d’impôts, un procès en irresponsabilité est instruit contre le chef de l’État, qui aurait laissé filer les dépenses sans les compenser par des réformes de structure.
VIDÉO - S’il a déjà fait quelques victimes, le style dépouillé et piquant du premier ministre témoigne surtout d’une rupture avec la communication de la jeune génération.
DÉCRYPTAGE - Le sujet pourrait revenir en débat au Palais Bourbon dès le mois de décembre si les groupes politiques décidaient de l’inscrire au menu de la « semaine de l’Assemblée ».
DÉCRYPTAGE - Les mélenchonistes, qui ont profité des divisions au sein de la coalition de gouvernement pour s’imposer, entendent se bâtir une crédibilité en vue de 2027.
DÉCRYPTAGE - Le député Renaissance Charles Rodwell a proposé à plusieurs collègues des Républicains d’intégrer son petit groupe baptisé «Solféri-No» et réservé jusqu’ici au camp présidentiel.
CONTRE-POINT - Avoir réussi l'acte fondateur qu'est un discours de politique général n'est cependant qu'un préalable. Peut-être sera-t-il conspué quand ses mots se traduiront par des applications concrètes.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Les députés insoumis ont brandi leur carte d’électeur au début du discours de politique générale de Michel Barnier. Ce happening, censé dénoncer la prétendue illégitimité du gouvernement, est le symbole supplémentaire d’une violence politique érigée en mode d’expression privilégié, analyse la philosophe Renée Fregosi.
ENTRETIEN - Dans son discours de politique générale, le premier ministre Michel Barnier a confié vouloir ouvrir la réflexion sur le scrutin proportionnel des élections législatives. Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, la proportionnelle permettrait d'envisager des alliances post-électorales.
ENTRETIEN - Lors de son discours de politique générale, le 1er octobre, le premier ministre a montré qu'il avait intériorisé le peu de marges de manœuvre dont il dispose, tout en réintroduisant une gravité bienvenue dans l'exercice du pouvoir, analyse Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire.