Législatives au Groenland : « Des liens existent entre Donald Trump et le parti nationaliste Nalerak »

Que les tractations commencent. À l’issue des élections législatives qui se sont déroulées mardi 11 mars au Groenland, la coalition gouvernementale, menée par les partis Inuit Ataqatigiit (gauche écologiste) et le Simiut (social-démocrate), a été battue dans les urnes (21,6 % et 14,9 %). Demokraatit, formation de centre-droit, a fait la course en tête à la faveur d’une percée électorale (30,3 %), suivi du parti populiste Nalerak (24,8 %), le plus enclin à une indépendance rapide et brutale avec le Danemark et dont la proximité avec l’administration trumpiste reste encore floue. Mais pour le chercheur à l’Université de Tromsø (Norvège), Florian Vidal, une communauté d’intérêts se dessine entre le président états-unien et les nationalistes, sur fond d’exploitation des ressources minières.

Au même moment, le président républicain Donald Trump a réitéré ses propos, jeudi soir, dans le Bureau ovale sur sa volonté de rattacher aux États-Unis l’immense île arctique devant Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan installé à ses côtés. Le président a insisté a ensuite dit : « Je suis assis ici avec un homme qui pourrait jouer un rôle clé » dans cette affaire. Et d’ajouter : « Vous savez Mark, nous en avons besoin pour la sécurité internationale. »

Quelles leçons tirer du vote de mardi ?