L'armée israélienne affirme avoir tué une vingtaine de combattants dans son raid sur l'hôpital Kamal-Adwan dans le nord de Gaza
L'armée israélienne a affirmé, dimanche 29 décembre, avoir tué une vingtaine de combattants palestiniens dans son raid sur l'hôpital Kamal-Adwan dans le nord de la bande de Gaza. Sa vaste offensive, lancée vendredi, a mis "hors service" l'établissement, qui était le dernier grand hôpital encore opérationnel dans le nord du territoire palestinien, d'après l'Organisation mondiale de la santé.
Selon l'armée israélienne, cet hôpital était utilisé comme un "centre de commandement" du Hamas. "Des engins explosifs puissants posés par les terroristes ont été neutralisés", a détaillé Tsahal. "Il s'agit de l'une des plus larges opérations visant des terroristes menées à un même endroit depuis le début de la guerre", a-t-elle ajouté. Le Hamas s'était exprimé vendredi par un communiqué, "démentant catégoriquement toute activité militaire ou présence de combattants de la résistance dans l'hôpital".
Tsahal avait annoncé la veille avoir arrêté le directeur de l'établissement, Hossam Abou Safiya, suspecté d'être un militant mouvement islamiste, ainsi que "plus de 240 terroristes du Hamas et du Jihad islamique". Ils vont être transférés en Israël "pour de plus amples investigations", a fait savoir l'armée, soulignant qu'ils "devraient être en mesure de fournir des renseignements précieux".