Ligue des champions : dépassée, l'AS Monaco coule sur la pelouse du Club Bruges pour son entrée en lice

Dans la Venise du Nord, le navire monégasque a pris l'eau. Torpillée de toutes parts par le Club Bruges, l'AS Monaco a coulé au stade Jan Breydel (4-1), jeudi 18 septembre, pour son entrée en lice dans cette Ligue des champions. Dans une enceinte que le club princier connaît pourtant bien, les hommes d'Adi Hütter ne se sont jamais remis du penalty manqué par Maghnes Akliouche en début de rencontre (10e), l'international tricolore ayant buté sur le portier belge Simon Mignolet. 

Dépassés dans tous les compartiments du jeu, les Monégasques ont craqué sous l'avalanche d'occasions brugeoises. Dès la mi-temps, ils étaient ainsi menés 3-0 après les buts de Nicolo Tresoldi (32e), Raphael Onyedika (39e) et Hans Vanaken (43e). Une première pour l'AS Monaco sur le sol européen depuis une rencontre de Ligue des champions perdue 4-0 le 6 novembre 2018 face... au Club Bruges. Avant de recevoir Manchester City le 1er octobre, l'AS Monaco est déjà sous pression.

Monaco a eu tout faux

Bloqués à l'aéroport de Nice mercredi et contraint de décoller pour Bruges le matin du match, seulement, les Monégasques ont connu pareil retard à l'allumage sur la pelouse du stade Jan Breydel. Il a en effet fallu attendre le temps additionnel pour les voir faire trembler les filets adverses, par Ansu Fati (90+2e), qui disputait ses premières minutes de la saison. Une réduction du score anecdotique au bout d'un naufrage collectif qui aurait peut-être été évité si le penalty de Maghnes Akliouche avait été un peu plus appuyé, en début de match (10e).

Mais l'international français a vu sa tentative repoussée par Simon Mignolet. Derrière, le Club Bruges a haussé le ton dans tous les compartiments du jeu. Privé de son capitaine suisse Denis Zakaria, le club princier n'a pu rivaliser dans l'intensité, ni dans les duels, ni sur coups de pied arrêtés. En retard, la défense asémiste a d'abord laissé tout le temps à Hans Vanaken de servir Nicolo Tresoldi dans la surface de réparation, ce dernier pouvant ajuster sans trembler Philipp Köhn (1-0, 32e). C'est ensuite sur deux coups de pied arrêtés que Raphael Onyedika (2-0, 39e) et Hans Vanaken (3-0, 43e) ont enfoncé le clou.

"On ne cherche pas d'excuse, on n'a pas fait assez aujourd'hui", a reconnu le portier de Monaco, après une seconde période où l'on n'a pas senti de vent de révolte dans les rangs monégasques, en dehors de quelques timides escarmouches.