Jean-Pierre Robin: «4100 euros de primes pour ses salariés, il faut nommer Carlos Tavares ministre des Classes moyennes»

Heureux comme les 242.000 salariés de Stellantis, l’un des premiers constructeurs mondiaux d’automobiles, qui fédère une quinzaine de marques (Peugeot, Citroën, Fiat, etc.) et dont le curieux nom, du latin stello, signifie «étinceler». Ils vont recevoir chacun 4 100 euros, au minimum, de primes d’intéressement et de participation aux bénéfices de l’entreprise.

Carlos Tavares, le patron du groupe franco- italo-américain, leur a annoncé la semaine dernière en présentant les bénéfices records de l’année 2023 qui atteignent 18,6 milliards d’euros. Il sera distribué 1,9 milliard d’euros aux employés, pour la seconde année consécutive. L’équivalent des 2 milliards d’euros de baisses d’impôts ou de charges en faveur des classes moyennes dont Emmanuel Macron et Gabriel Attal nous bassinent depuis près de deux ans. Une promesse réitérée sans cesse mais toujours reportée ; pas avant 2025 aux dernières nouvelles. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le chef de l’État a pourtant marqué de…

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