Pourquoi les classes moyennes sont hantées par le déclassement

Dès son premier discours sur le perron de Matignon, Gabriel Attal a mis en scène sa préoccupation des classes moyennes. « Trop de Français doutent de notre pays, doutent d'eux-mêmes, doutent de notre avenir. Je pense en particulier aux classes moyennes , cœur battant de notre pays, artisans de la grandeur et de la force de notre nation française », avait proclamé le jeune premier ministre. La révolte des agriculteurs l'aura incité à poursuivre sur ce terrain. Avec toutes les spécificités de leur profession, ces derniers incarnent une des multiples facettes du malaise contemporain des Français trop pauvres pour être aidés par l'État mais pas assez riches pour vivre selon leurs désirs.

Des Français auxquels le macronisme promettait l'émancipation, mais qui, selon les sondages, se tournent de plus en plus vers le vote contestataire. Une étude de l'Institut Montaigne, publiée ce mercredi, aide à comprendre les racines de ce sentiment de déclassement. En termes économiques, peuvent ainsi…

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