DIRECT. Procès de Gérard Depardieu : la justice rend sa décision sur les accusations de violences sexuelles contre l'acteur à partir de 10 heures
Il va être fixé sur son sort. Gérard Depardieu, accusé d'agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film Les Volets verts, va connaître la décision du tribunal correctionnel de Paris, mardi 13 mai à partir de 10 heures. Fin mars, le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis contre l'acteur, estimant que les agressions dénoncées par les deux femmes étaient bien "intentionnelles". Il encourt cinq ans d'emprisonnement. Selon son avocat, Jérémie Assous, le comédien, actuellement en tournage sous la direction de son amie Fanny Ardant au Portugal, sera bien présent pour entendre le jugement. Suivez notre direct.
Gérard Depardieu ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Interrogé sur les agressions répétées dont il est accusé, l'acteur a nié, tout au long des audiences, les faits qui lui sont reprochés. Livrant des réponses parfois hasardeuses, voire contradictoires, Gérard Depardieu a notamment affirmé à plusieurs reprises ignorer la définition légale d'une agression sexuelle. Son avocat s'est, lui, attaché à démonter les accusations des deux plaignantes. "Ce n'est pas Guy Georges ! Votre trauma, quand bien même l'agression aurait eu lieu, il est quand même relatif !", a jugé Jérémie Assous à l'égard de l'une d'entre elles.
"L'apologie du sexisme dénoncée" par les parties civiles. Dans leurs plaidoiries, les avocates des parties civiles, Claude Vincent et Carine Durrieu-Diebolt, ont dénoncé la violence du procès. "On a assisté à l'apologie du sexisme", ont-elles estimé, déplorant une stratégie agressive de la défense de l'acteur, alors que les plaignantes, comme leurs conseils, ont été attaquées à plusieurs reprises par l'avocat de la défense, qui les qualifiées d'"hystériques", de "menteuses", de femmes "vénales".
L'acteur risque un autre procès dans l'affaire Charlotte Arnould. Ces dernières années, Gérard Depardieu a été accusé d'agressions sexuelles par une vingtaine de femmes, mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits. En ce qui concerne la plainte pour viol en 2018 de la comédienne française Charlotte Arnould, le parquet de Paris a requis un procès à l'encontre de l'acteur.