La Ciivise propose 15 mesures d’urgence pour protéger les enfants victimes d’inceste et violences sexuelles

À l’heure ou le procès du pédocriminel en série Joël Le Scouarnec vient rappeler l’ampleur des complicités et des silences qui entourent les crimes sexuels contre les enfants en France, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) publie un rapport d’étape sous forme de rappel à l’ordre.

« La politique publique de lutte contre l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants ne peut attendre davantage », interpelle ce texte, remis le 4 mars à la ministre de la Santé, Catherine Vautrin. « Témoin des lenteurs et des difficultés que rencontrent les institutions à instituer une culture de vigilance », la Commission y appelle l’exécutif à « agir sans délai », alors que, selon ses propres décomptes, « un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les trois minutes ».

Quinze mesures prioritaires pour répondre à l’urgence

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