DIRECT. Guerre en Ukraine : au moins neuf civils ont été tués par une frappe russe sur un bus, dénonce Kiev
Une frappe russe sur un minibus a fait au moins neuf morts et quatre blessés dans le nord de l'Ukraine, ont fait savoir les autorités régionales, samedi 17 mai. "Un drone ennemi a frappé un bus près de Bilopillia", a précisé sur Telegram l'administration militaire de la région frontalière de Soumy, publiant des photos d'une carcasse de minibus sur une route. Cette région, frontalière de la Russie, fait face à une recrudescence des bombardements russes depuis que les forces ukrainiennes ont été chassées en mars de la région russe de Koursk, qui lui fait face et dont elles occupaient une petite partie depuis l'été 2024. Suivez notre direct.
Moscou et Kiev s'accordent sur un échange de prisonniers, pas une trêve. Réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis le printemps 2022, Russes et Ukrainiens se sont mis d'accord sur un échange important de prisonniers, "à raison de 1 000 contre 1 000" selon le négociateur russe Vladimir Medinski. Mais la rencontre s'est soldée sans annonce de cessez-le-feu, pourtant "la priorité" affichée par Kiev et ses alliés. Les deux camps doivent désormais "détailler" leur vision d'une telle trêve, a affirmé Vladimir Medinski.
Les Européens, avec les Etats-Unis, préparent des sanctions contre la Russie. "Ce qui reste d'actualité, c'est (...) la seule proposition concrète qui a été faite, c'est celle d'un cessez-le-feu inconditionnel", a déclaré vendredi Emmanuel Macron, depuis Tirana, la capitale de l'Albanie. "Nous continuons (...) de préparer des nouvelles sanctions en coordination avec les Etats-Unis d'Amérique, au cas où ceux-ci ne trouveraient pas une réponse positive." La délégation ukrainienne attend "dans les prochaines heures" un "retour sur les demandes faites" aux Russes, a ajouté le président français, précisant que les Européens allaient de nouveau échanger avec Donald Trump.
L'ex-ambassadrice américaine à Kiev dénonce la politique de Trump. "Je respecte le droit et la responsabilité du président de déterminer la politique étrangère des Etats-Unis — avec les freins et contrepoids appropriés du Congrès des Etats-Unis", écrit l'ex-ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, dans un éditorial publié vendredi par le quotidien Detroit Free Press. "Malheureusement, depuis le début de l'administration Trump, la politique a consisté à faire pression sur la victime, l'Ukraine, plutôt que sur l'agresseur, la Russie", ajoute-t-elle.