Après des mois de marchandages et de tergiversations, les Européens ont finalement décidé d’utiliser les revenus des avoirs gelés de la banque centrale russe pour augmenter le soutien à l’Ukraine. L’accord provisoire a été trouvé mercredi lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE et doit encore être formellement adopté par le Conseil, c’est-à-dire les ministres des États membres. « Il ne pouvait y avoir symbole plus puissant, ni un meilleur usage pour cet argent pour rendre plus sûres l’Ukraine et l’Europe tout entières », a réagi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un message sur X.
À la clé, une manne de 2,5 à 3 milliards d'euros par an, selon l'exécutif européen. Même si les besoins de l'Ukraine sont sans commune mesure avec ce montant, cet argent supplémentaire est très appréciable, tant pour Kiev, qui s'épuise depuis plus de deux ans dans cette guerre d'usure menée par la Russie, que pour l'UE, où ces bénéfices sont autant d'argent que n'auront pas à débourser…