Guillaume Tabard: «La chevauchée sociétale radicale d’Emmanuel Macron»

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Emmanuel Macron lors du scellement de la loi constitutionnelle sur la liberté de recourir à l’IVG, le 8 mars 2024. Lemouton Stephane/Lemouton Stephane/Pool/ABACA

CONTRE-POINT - Avortement, fin de vie, la concordance chronologique est frappante: la vie dans ses prémices, la vie dans son achèvement. Pour deux interruptions volontaires.

Quelle chevauchée sociétale! Vendredi, Emmanuel Macron scellait l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Dimanche, il annonce dans La Croix et Libération une loi ouvrant le droit à une «aide à mourir» . Si l’on y ajoute l’autorisation de la PMA «pour toutes» ou l’allongement des délais d’IVG sous son premier quinquennat, le bilan est impressionnant pour un président que l’on disait prudent, voire timoré, sur les questions éthiques. Avortement, fin de vie, la concordance chronologique est frappante: la vie dans ses prémices, la vie dans son achèvement. Deux interruptions volontaires, l’une au nom d’une «liberté» désormais «garantie», l’autre au nom de la «fraternité», mot utilisé par un président expert en oxymore.

Macron, pourtant, revendique la prudence et rejette fermement les deux mots d’euthanasie et de suicide assisté, comme si refuser les mots suffisait à nier la réalité. Qu’est-ce que s’administrer à soi-même une substance létale, si ce n’est du suicide assisté? Qu’est-ce…

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