Déjà perturbée dès le départ fictif par des manifestants pro-palestiniens, la onzième étape de la Vuelta n'a pas pu arriver à son terme à Bilbao, mercredi 3 septembre. "À la suite d'incidents sur la ligne d'arrivée, nous avons décidé de prendre les temps à trois kilomètres de la ligne. Il n'y aura pas de vainqueur d'étape. Nous attribuerons les points pour le classement de la montage et le sprint intermédiaire, mais pas sur la ligne d'arrivée", a communiqué la direction de course sur Radio Vuelta. Il n'y a pas non plus de cérémonie protocolaire, alors que des manifestants ont tenté d'ouvrir les barrières, avant que les forces de l'ordre ne s'établissent pour sécuriser la ligne d'arrivée.
Plus tôt dans l'étape, à 27 kilomètres de l'arrivée, des manifestants pro-palestiniens avaient de nouveau perturbé la course en déployant une banderole hostile à Israël et à l'équipe Israël-Premier Tech, au milieu des coureurs, alors que l'un d'eux avait chuté la veille lors d'une action militante similaire. Des représentants de chaque équipe du peloton s'étaient réunis mercredi matin pour faire part de leur sentiment de danger à l'organisation.
Même sans vainqueur, les coureurs se sont tout de même expliqués dans le dernier col, l'Alto de Pike. Le Britannique Tom Pidcock (Q36.5) a passé son sommet en tête après une attaque suivie par Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike), mais pas Joao Almeida (UAE Team Emirates-XRG). C'est le Danois, maillot rouge, qui a passé en premier la ligne d'arrivée fictive, à trois kilomètres de la ligne prévue, en compagnie du Britannique. La 12e étape, jeudi, se tiendra entre Laredo et Los Corrales de Buelna.