Louis Sarkozy au Figaro Magazine : «Je suis plus libéral et moins étatique que mon père»
Il est costaud, ça transpire la musculation (« On travaille chez les Sarkozy ! », dit-il en riant lorsqu’on commente la taille de ses biceps). Tatoué, en tee-shirt noir, il ressemble à un chanteur de rock et déborde d’une telle énergie qu’on pourrait croire, en cette fin de matinée, qu’il a bu dix canettes de Red Bull au petit-déjeuner. C’est une pile électrique au débit de mitraillette, qui s’exprime très précisément.
Il est aussi très sûr de lui. Le doute ne semble pas faire partie de son vocabulaire. Il est le fils de qui l’on sait, tient une chronique dans Valeurs actuelles, et participe à un débat hebdomadaire sur LCI, chaîne qui appartient à son parrain, Martin Bouygues, ami de son père. Le mot « népotisme » ne devrait pas tarder à surgir. Alors que tout le monde évoque un possible début en poli tique, il préfère sortir un livre sur Napoléon.
«L’Histoire, c’est ma vie»
Encore un ? Comment est-ce possible, quel cerveau en ébullition peut se lancer dans un tel projet ? Il se trouve que Louis Sarkozy a trouvé un angle original : le parcours de l’Empereur, de sa jeunesse à sa mort, via ses lectures. Le pari était audacieux, mais Sarkozy junior, même pas 30 ans, fait preuve d’une érudition impressionnante. Quant à ses opinions politiques, elles risquent d’en surprendre plus d’un. Mais pourquoi le choix de cet essai ? Réponse ci-dessous.