"Il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer à Gaza", dénonce un collectif de sociétés des journalistes

Plus de 200 journalistes ont été tués par l'armée israélienne, dans la bande de Gaza depuis le début du conflit, alertent une quarantaine de sociétés de journalistes, en écho à une opération de Reporters sans frontières, lundi 1er septembre. Plusieurs médias ont alerté l'opinion, en barrant leur une de noir ou en relayant cet appel, une semaine après la mort de cinq journalistes dans le bombardement de l'hôpital Nasser, à Khan Younès.

Dans une tribune, à laquelle la rédaction de franceinfo s'associe, les sociétés de journalistes réclament à leurs dirigeants "de faire pression sur le gouvernement israélien afin de faire cesser les crimes de l’armée israélienne contre les journalistes palestiniens" et "aux autorités israéliennes de permettre enfin un accès indépendant aux journalistes internationaux à la bande de Gaza". Ils demandent enfin la reprise immédiate par les autorités françaises de l'évacuation de leurs confrères et consœurs palestiniens. "Notre profession est attaquée. Notre devoir d’informer est bafoué. Notre solidarité avec nos confrères et consœurs palestiniens est totale."