Facebook a 20 ans: la raison et l’éducation à l’épreuve des réseaux

Il y a vingt ans naissait, quelque part dans les dortoirs d’étudiants de Harvard, l’un des projets qui ont changé la face du monde. Le jeune Mark Zuckerberg, étudiant en psychologie et en informatique, prodige de la programmation, imagine-t-il, lorsqu’il lance le premier trombinoscope d’étudiants en ligne, régner bientôt, avec Facebook, puis Meta, en maître sur les «interactions» mondiales du web?

Dans la Silicon Valley, les adeptes de la cyberculture ont en tout cas déjà théorisé ce mouvement naissant, cette vague qui vient: ils espèrent de la technologie numérique rien de moins qu’une révolution des consciences. «Rapprocher le monde» (Mark Zuckerberg), «Rendre le pouvoir au peuple» (Elon Musk), «Rassembler l’humanité» ou «Rendre l’homme plus libre»… Les nouveaux oracles de la tech s’élancent à la conquête des marchés avec des accents missionnaires en brandissant de grands idéaux - toutefois vite convertis en argumentaires commerciaux.

La gratuité et l’égalité ont fait long feu, et désormais…

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