S’il on le revoit depuis peu sur les podiums des défilés et les tapis rouges, pour les collectionneurs et les clients cultivés, ce bijou a toujours été le baromètre du bon goût.
PORTRAIT - À la direction de la marque de Messika, une fonction nouvellement créée par la fondatrice, Valérie Messika, Édouard Schneider, habitué des maisons de luxe, entend bien « faire frémir la place Vendôme ».
Après avoir peaufiné l’éclairage de la cathédrale de Paris, ce « sculpteur de la lumière » vient d’installer une de ses œuvres chez le joaillier Unsaid.
Ses bijoux baroques font courir les femmes influentes, férues d’art contemporain depuis 2015. Le créateur célèbre cette décennie avec une exposition chez Christie’s à Paris et une collection baptisée Liaisons Dangereuses.
On pensait l’objet obsolète, disparu en même temps que les coiffeuses de ces dames. Pourtant, à la faveur de la mode des bijoux portés en accumulation, il brille à nouveau.
Foule, petits prix, qualité du service… À rebours de nos a priori tenaces sur l’idée d’acheter de la joaillerie ailleurs que place Vendôme, nous avons fait le tour des Galeries Lafayette, du Printemps, du Bon Marché et de La Samaritaine. Verdict.
Avec le retour du glamour et la quête des bijoux à prix raisonnables, les strass, cristaux et brillants synthétiques imitant le diamant, se mettent sur leur 31.
Alors que la polémique n’est pas éteinte sur l’opportunité d’installer des créations modernes dans six grandes baies de la cathédrale, des joailliers ont trouvé l’inspiration devant les verrières historiques.
RÉCIT - Ces artisans ont de l’or dans les mains mais également, on en parle moins, des idées brillantes dans la têtepour donner vie aux dessins des créateurs.
Le diamant de laboratoire est-il une innovation ? « Le Figaro » a posé cette même question à des entrepreneurs des « deux camps », celui du brillant naturel et celui des pierres fabriquées par l’homme, afin de confronter les points de vue, tout en évitant l’apologie et le dénigrement, d’un côté comme de l’autre.