Comme Édouard Philippe sept ans avant lui, Gabriel Attal sait maintenant à quoi s’en tenir avant de rédiger son discours de politique générale. La longue conférence de presse du chef de l’État, mardi soir, comme le discours au Congrès après sa première élection à l’Élysée, laisse peu de marge de manœuvre au premier ministre. Augmentation des salaires, choc de simplification, lutte contre la drogue avec des opérations “place nette”, généralisation du service national universel, uniforme à l’école, relance de la natalité et congé de naissance, régularisation des médecins étrangers… Les priorités de Gabriel Attal sont désormais bordées.
Bien que celui-ci a décidé de se laisser du temps avant de prononcer son discours, le 30 janvier prochain. Un délai qui donnera moins le sentiment qu’il intervient sous la dictée de l’Élysée. D’autant que le chef du gouvernement prévoit une série de consultations pour nourrir son intervention. Jeudi matin, le premier ministre accueillera les membres de son gouvernement…