Chaleur : trois morts par noyade dimanche dans le Loiret, la Seine-Maritime et l'Isère

Trois personnes sont mortes dimanche par noyade en France : un enfant de 6 ans dans le Loiret, un jeune homme de 20 ans en Seine-Maritime et un homme de 55 ans en Isère, selon les pompiers et les préfectures, rapporte lundi 23 juin le réseau ICI (ex-France Bleu). En Seine-Saint-Denis le 15 juin, un adolescent de 14 ans s'est noyé dans la Marne.

Dans le Loiret, un enfant de 6 ans s'est noyé dimanche dans un lac à Châlette-sur-Loing, a appris ICI Orléans. Les pompiers ont été appelés dans la soirée pour la disparition de l'enfant au niveau du lac de la base de loisirs. Il a été retrouvé vers 23 heures en arrêt cardio respiratoire et malgré les tentatives pour le réanimer, l'enfant a été déclaré mort à son arrivée à l'hôpital. La baignade n'était pas encore autorisée sur la base de loisirs. Elle ne le sera qu'à partir du 28 juin.

En Seine-Maritime, un jeune homme de 20 ans a été retrouvé mort noyé sur la plage du Havre dimanche matin, a appris ICI Normandie. Il avait disparu pendant deux heures après être parti nager. Les pompiers on été appelés peu après 5h30. Une dizaine de secours sont arrivés sur place et ont retrouvé son corps dans l'eau en bord de plage. Ils ne sont pas parvenus à le réanimer.

En Isère, un homme de 55 ans est mort noyé dimanche au lac de Paladru. C'est un témoin qui a donné l'alerte. 22 sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Samedi déjà dans le département, une femme de 70 ans s'était noyée dans l'étang de Saint-Quentin-Fallavier. Elle a fait un arrêt cardiaque alors qu'elle se baignait. Les pompiers, arrivées rapidement sur place, n'ont pas réussi à la réanimer.

La préfecture de l'Isère prévient sur X que "se baigner dans des endroits non autorisés, c’est risquer sa vie. Chaque année, à la même période, des drames surviennent dans des lieux de baignade non surveillés. Ce n’est pas parce qu’un point d’eau semble calme qu’il est sans danger : courants invisibles, profondeur variable, obstacles sous l’eau", explique la préfecture, qui invite à privilégier "toujours les zones surveillées".