Rythme lent et cadencé, inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco... La rumba congolaise se rêve en levier d’attractivité du pays

« Il ne faut pas chercher à la dompter, elle doit garder son mystère. » Formulé avec le sourire par l’une des tenantes de la nouvelle génération d’interprètes, le conseil attise la curiosité. La rumba congolaise s’exporte loin de l’Afrique - le chanteur Fally Ipupa a rempli la salle parisienne La Défense Arena en 2023 - et se trouve depuis quatre ans inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco, aux côtés du fado ou du flamenco. Avec un rythme lent et cadencé, des cuivres et des guitares, ce genre musical fait chalouper les deux rives du fleuve Congo depuis un siècle.

Denis Sassou-Nguesso connaît ses classiques. Et s’affiche en soutien de la rumba. Fin juillet, le président de la République du Congo - 81 ans, dont une quarantaine au pouvoir - rejoignait une salle de projection de Brazzaville, dûment escorté par des gardes du corps et des ministres. Il venait découvrir le documentaire Rumba, les héroïnes, une lettre d’amour de Yamina Benguigui, ex-ministre de François Hollande…

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