EN DIRECT - Colère des agriculteurs: l’étau se resserre sur Paris, Fesneau attendu à Bruxelles
Le direct
Faits Essentiels
Le convoi Agen-Paris reprend la route dans l’objectif de «se rapprocher de Paris»
Après une courte nuit passée dans une ferme de Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher), le convoi d’agriculteurs parti d’Agen s’apprête à reprendre la route. L’objectif reste de «se rapprocher de Paris», confient-ils à l’envoyé spécial du Figaro. Des véhicules de la gendarmerie sont déjà positionnés autour du lieu de départ.
Hier, les agriculteurs ont joué au jeu du chat et de la souris avec les forces de l’ordre qui ont bien freiné leur avancée vers la capitale. Ce mercredi, tous les membres du cortège s’attendent à de nouveaux barrages mais espèrent «ruser» pour avancer et se rapprocher de la région parisienne.
Le premier objectif est de «franchir les ponts de la Loire» qui seraient bien sécurisés. «On va avancer par étapes», confie une viticultrice du Lot-et-Garonne.
Depuis son départ d’Agen, le convoi ne cesse de croître. Il rassemble désormais plus de 250 tracteurs, sans compter les autres véhicules, et plusieurs centaines de personnes mobilisées.
Marc Fesneau détaillera le «plan pour la viticulture» ce matin avant de se rendre à Bruxelles
Le ministre français de l’Agriculture Marc Fesneau se rend à Bruxelles ce mercredi après-midi «pour une série d'entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes», a indiqué son cabinet hier matin.
Le ministre sera de même l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, à 8h30. Il y détaillera notamment «le plan pour la viticulture».
Des blindés de la gendarmerie positionnés à quelques kilomètres du marché de Rungis
Signe de l'avancée des agriculteurs vers la capitale, des blindés de la gendarmerie ont été déployés mardi soir sur l'autoroute A6, à quelques kilomètres de Rungis, à hauteur de Chilly-Mazarin, dan l’Essonne.
Des tracteurs de la FDSEA de Seine-et-Marne y sont positionnés, sans incident, selon les forces de l'ordre. Contrairement à d’autres barrages où la situation s'est quelque peu tendue en Île-de-France.
Les agriculteurs en colère se rapprochent de Paris
Bonjour, et bienvenu sur ce direct consacré à la mobilisation des agriculteurs partout en France.
Ce mercredi 31 janvier, les agriculteurs se rapprochent de Paris et du marché de gros de Rungis, malgré les tentatives de l'exécutif pour dissiper le malaise paysan et convaincre les manifestants de cesser leur mobilisation.
À retenir
• Des blindés de la gendarmerie ont été déployés mardi soir sur l'A6 à quelques kilomètres de Rungis, à hauteur de Chilly-Mazarin (Essonne), où sont positionnés des tracteurs de la FDSEA de Seine-et-Marne, sans incident, selon les forces de l'ordre. Sur certains barrages, la situation s'est quelque peu tendue en Île-de-France.
• Les agriculteurs continuent leur progression vers Lyon, avec pour objectif de faire le blocus de la deuxième ville de France.
• Mardi, le premier ministre Gabriel Attal a promis que le gouvernement serait «au rendez-vous» pour répondre à la crise agricole.
• Des déclarations qui n'ont pas convaincu les principaux intéressés. Mardi, les renseignements territoriaux ont recensé 120 points de blocage, avec 12.000 agriculteurs mobilisés et plus de 6000 tracteurs, au niveau national, même si Bruxelles a esquissé des concessions, notamment sur la question des jachères.
• Cet après-midi, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau est attendu à Bruxelles «pour une série d'entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes».