Fin du partage de comptes, publicité, directs… Comment Netflix a «tué le père» avec succès

Réservé aux abonnés
La vision de Reed Hastings (ici, en 2018) a été de créer le premier média mondial grâce à la technologie de l’internet. ORE HUIYING/Getty Images via AFP

ENQUÊTE - Depuis que l’emblématique PDG Reed Hastings a pris du champ, le géant du streaming a abandonné ses grands principes.

Les Goliath de Hollywood auraient dû se méfier davantage de ce David arrivé tout droit de la Silicon Valley. Netflix, une menace? Drôle de blague. «C’est un peu comme demander si l’armée albanaise peut réussir à conquérir le monde!», ironise Jeff Bewkes, le puissant patron de Time Warner, géant du câble et de la télévision. Le dirigeant est l’un des invités de la prestigieuse Global Media and Communications conférence, organisée à New York par la banque d’investissement UBS, en ce mois de décembre 2010. Et il s’exprime devant le gratin de l’industrie des médias, du divertissement et des télécommunications.

À cette époque, «l’armée albanaise» ne règne pas encore en maître sur le streaming vidéo: cantonnée aux États-Unis, elle vient tout juste de franchir la frontière canadienne. N’empêche, ce n’est plus l’outsider inconnu de la location de DVD par correspondance de ses débuts, en 1997. Non seulement le service de diffusion de films et de séries, via internet et la poste, est en plein essor…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vente Flash

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous