CONTRE-POINT - Ce regain militant est une bonne nouvelle pour une formation qui semblait engagée depuis près de quinze ans dans une spirale mortifère.
DÉCRYPTAGE - En cas de victoire, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez auront-ils les moyens de transformer le parti LR en profondeur ? C’est l’une des questions posées avant le scrutin de la présidence du mouvement auquel plus de 100.000 adhérents sont attendus dans un mois.
Pour convaincre une majorité des adhérents attendus aux urnes le 17 mai, les deux candidats à la présidence des Républicains veulent convaincre au-delà de leurs fiefs électoraux.
EXCLUSIF - Le militantisme à droite retrouve des couleurs alors que la compétition s’aiguise. Jeudi, quelques heures avant de clôturer la liste des votants, le parti visait la barre des 115.000 adhérents et se montrait confiant sur le taux de participation à l’élection interne le 17 mai.
Le candidat à la présidence des Républicains croit pouvoir convaincre les électeurs qui avaient choisi de soutenir la majorité présidentielle en restant «constant» sur la base d’un projet de redressement apte à traiter tous les problèmes du pays.
CONTRE-POINT - Pour l’heure, le « bloc central » regarde les LR comme des supplétifs (Philippe) ou comme des concurrents à maintenir à distance (Attal). LR a donc deux ans pour corriger ce déséquilibre et solidifier une incarnation présidentielle.
RÉCIT - En campagne pour la présidence de LR, le ministre de l’Intérieur a tenté jeudi de défendre « six mois intenses » au sein du gouvernement, tout en promettant de « prochains chantiers » sur l’immigration.
Le candidat à la présidence des Républicains a précisé sa proposition jeudi lors d’un échange avec ses soutiens, lors d’une visioconférence que Le Figaro a pu suivre en direct. «Aidez-moi à porter cette idée», a insisté le député LR de la Haute-Loire.
CONTRE-POINT - Être ciblé par «les marquis de la bien-pensance» permet au député de Haute-Loire d’opposer la radicalité de son idée à l’impuissance à laquelle tous les autres se résigneraient.
RÉCIT - Face à son concurrent Bruno Retailleau dans la course à la tête du parti, le chef des députés LR estime porter une «candidature de rupture».