Près de quinze jours après le meurtre de Thomas, poignardé à mort lors d’une expédition punitive menée dans un bal d’hiver à Crépol, une petite commune de la Drôme, le fait divers est devenu un fait national éminemment politique. Depuis, plusieurs des agresseurs présumés, pour certains originaires du quartier de la Monnaie de Romans-sur-Isère, ont été placés en détention provisoire. En parallèle, dans les campagnes environnantes, la colère des habitants ne retombe pas . Marie-Hélène Thoraval, la maire (divers droite) de Romans-sur-Isère, a répondu aux questions du Figaro sur ce drame devenu une affaire nationale.
LE FIGARO.- Qui sont les jeunes suspectés d'avoir tué Thomas ? Étaient-ils déjà connus de la police ?
Marie-Hélène THORAVAL.- L'instruction est en cours, mais on sait qu'ils appartiennent à une bande de jeunes identifiés du quartier de la Monnaie que l'on connaît depuis longtemps. Ils sont dans les radars de la police pour des délits précédents. Ils ne fréquentent pas l'école