Guerre au Proche-Orient : la Défense civile palestinienne à Gaza dénonce une frappe israélienne contre l'hôpital al-Ahli
Un nouvel hôpital victime d'une frappe. La Défense civile palestinienne à Gaza a annoncé dans la nuit du samedi 12 avril au dimanche 13 avril qu'une frappe aérienne israélienne avait touché l'hôpital al-Ahli à Gaza-ville, sans que l'on sache s'il y a des victimes. L'armée israélienne a simplement répondu à l'AFP qu'elle examinait ces informations.
D'après un communiqué du service de presse du gouvernement du Hamas, "le bombardement" contre l'hôpital al-Ahli, également appelé hôpital Baptiste, a provoqué la "destruction d'un bâtiment [abritant] la réception et un service d'urgence" et le "déplacement de patients et de blessés". La Hamas a dénoncé un "nouveau crime de guerre".
Une intensification de l'offensive israélienne à venir
L'hôpital al-Ahli a été la cible d'une frappe qui avait fait des centaines de morts au tout début de la guerre, mi-octobre 2023. Le Hamas avait accusé Israël d'en être l'auteur, tout comme l'Iran et de nombreux pays arabes, mais le président des Etats-Unis de l'époque, Joe Biden, avait mis son allié israélien hors de cause et accusé le Jihad islamique, un autre groupe "terroriste", d'avoir tiré "une roquette hors de contrôle".
Israël a annoncé samedi la prise par ses troupes d'un axe clé dans le sud de la bande de Gaza et l'élargissement de son offensive à la plus grande partie du territoire palestinien ravagé par la guerre depuis 18 mois. Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens suivis d'opérations terrestres, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou affirmant qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.