DIRECT. Guerre au Proche-Orient : l'armée israélienne annonce mener "une série de frappes" sur l'Iran, pour la septième nuit consécutive
Des jours et des nuits qui se ressemblent. Près d'une semaine après le début de son offensive, Israël a de nouveau bombardé l'Iran dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 juin. "L'armée de l'air israélienne mène actuellement une série de frappes à Téhéran et dans d'autres zones" du pays, rapporte l'armée sur Telegram. Elle appelle à évacuer les villages d'Arak et de Khondab à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Téhéran, situés près d'installations nucléaires, en vue de frappes à venir. Suivez notre direct.
Donald Trump n'a "pas encore pris de décision finale" sur une éventuelle intervention américaine. "Je ne cherche pas à me battre. Mais si le choix c'est de se battre ou qu'ils aient la bombe nucléaire, il faut faire ce qu'il y a à faire", a déclaré à la presse le président américain. Il doit être briefé sur le conflit jeudi dans la "Situation Room", la salle de crise en sous-sol de la Maison Blanche où se prennent les décisions militaires les plus sensibles.
L'Iran n'a pas sollicité d'aide militaire auprès de Moscou, assure Poutine. "Nos amis iraniens ne nous ont pas demandé cela", a déclaré le président russe, jeui, au cours d'un échange avec des représentants d'agences de presse étrangères à Saint-Pétersbourg. Mais il estime qu'une "solution" convenable pour Israël et l'Iran "peut être trouvée". Téhéran est un allié principal de la Russie au Moyen-Orient.
Emmanuel Macron demande à Israël de mettre "urgemment fin" aux frappes "sans lien avec le programme nucléaire et balistique iranien". Le président de la République, qui a réuni un conseil de défense mercredi, déplore "un nombre croissant de victimes civiles en Iran et en Israël". Le chef de l'Etat a également "chargé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de prendre à cet égard dans les prochains jours une initiative, avec les proches partenaires européens, afin de proposer un règlement négocié exigeant, de nature à mettre fin au conflit", détaille un communiqué de l'Elysée.