Remaniement : plus d’un Français sur deux satisfait de la nomination de Gabriel Attal à Matignon

Sa popularité ne se dément pas, sondage après sondage. Fraîchement nommé à Matignon, le nouveau premier ministre Gabriel Attal s’attire déjà les faveurs de plus d’un Français sur deux (53%). Un résultat favorable, de nature à conforter Emmanuel Macron dans son choix de le propulser à la tête du gouvernement.

Même si le soutien exprimé par le pays est inférieur à celui qu’avait obtenu Élisabeth Borne au printemps 2022 (57%), l’élue du Calvados ne pouvait manifestement plus rester en poste aux yeux des Français : son bail au sommet de l’État est sévèrement jugé par 60% des sondés, qui se disent insatisfaits de son action.

Selon la dernière vague de l'étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, le chef du gouvernement est plébiscité pour son dynamisme (77%), sa sympathie (70%), son ouverture au dialogue (64%), sa compétence (62%), sa solidité (54%) et son autorité (51%). Sa jeunesse n’est en revanche considérée comme un atout que par un tiers des sondés (35%), tandis que la moitié des interrogés (49%) ne tire aucun enseignement de son état civil, en dépit du caractère historique de son jeune âge (34 ans).

Édouard Philippe reste le candidat le mieux placé du camp Macron

À l’exception de La France Insoumise et du Rassemblement national, dont les sympathisants se montrent les plus hostiles (58% et 56% d’opinions négatives exprimées), l’élu des Hauts-de-Seine s’attire les faveurs des électeurs de l’ensemble des camps de ce que l’exécutif appelle «l’arc républicain». Aussi bien à gauche, où il convainc les écologistes (50%) et les socialistes (55%) à gauche, mais aussi à droite (82%) et au sein de la majorité (90%).

Pour autant, ces bonnes opinions ne suffisent pas à en faire le candidat naturel du camp Macron pour 2027 où, même s’il progresse de +17 points (46%), il reste devancé par Édouard Philippe (52% ; +2). Derrière, les ministres sortants de l’Économie, Bruno Le Maire (33% ; +5), et de l’Intérieur, Gérald Darmanin (28% ; -4), ferment la marche, tandis que la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (12%), se classe en dernière position.