Attaques contre les prisons : Que sait-on du sigle « Défense des droits des prisonniers français » (DDPF) ?

Lors des attaques contre l’administration pénitentiaire recensées depuis dimanche, de mystérieuses inscriptions « DDPF », apparemment pour « défense des droits des prisonniers français », ont été dénombrées. Inconnu des services de renseignement français, un groupe DDPF a été créé il y a quelques jours sur la messagerie cryptée Telegram. « Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l’Homme à l’intérieur des prisons », est-il écrit sur leur canal. Le parquet national antiterroriste s’est saisi mardi de l’enquête pour tenter d’identifier les auteurs de ces faits, toutes les pistes sont à l’étude au-delà de ces sigles, y compris celle en lien avec le trafic de stupéfiants.

Un mouvement qui s’étendrait « dans toute la France »

Concernant le DDPF, les messages suivants ont été publiés à partir du samedi 12 avril : « Surveillants, démissionnez tant que vous le pouvez si vous tenez à vos familles et à vos proches », « les démonstrations de force de ces derniers jours ne sont rien », ou encore « sachez que notre mouvement s’étend dans toute la France ». Le média franceinfo rapporte que parmi les revendications affichées, figurent le recours aux fouilles des détenus, jugées « humiliantes », ainsi que la surpopulation carcérale.

« Ce groupe terroriste DDPF identifie et cible les personnels pénitentiaires », s’est indigné, auprès de l’AFP, Jessy Zagari, délégué régional FO Pénitentiaire, syndicat majoritaire dans la région Paca. Il a dénoncé « des actes de menace et d’intimidation ». Un ciblage que semble confirmer un autre événement recensé ce mercredi matin, avec des inscriptions « DDPF » retrouvées taguées dans le hall d’immeuble d’une surveillante pénitentiaire en Seine-et-Marne, selon une source policière.

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