Dior expose la virtuosité des artistes de la broderie indienne, en marge de la 60e Biennale de Venise

Dans la multitude d'événements brassés par la 60e Biennale de Venise, «Cosmic Garden », de la Chanakya School of Craft, fait office de petit paradis. Il se cache dans le quartier du Rialto, à Santa Croce 2258, tout près de l'entrée de la Fondazione Prada, où l'artiste suisse Christoph Büchel recrée jusqu'au 24 novembre, avec une minutie et une ironie sans pareilles, son projet cérébral « Monte di Pieta », qui fait jubiler les pros de l'art. Quelques pas plus loin, et c'est un tout autre monde où la beauté éclate de couleurs, où la main de l'artiste est célébrée, où celle des brodeuses et des brodeurs éblouit par leur maestria et leur audace, où les figures du panthéon védique s'imposent par leur dualité et leur vigueur au plus novice des visiteurs « lost in translation » à Venise.

L'Arsenal de Venise accueillait, le 20 avril, la soirée en soutien à la fondation Venetian Heritage, organisée par Dior Adrien Dirand

« Cosmic Garden » ? Deux salles à taille humaine aménagées dans un palazzo restauré du XIIIe siècle dont la brique des murs s'effrite sous les doigts. Et, suspendues par un jeu de fines…

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