Tenante du titre olympique depuis son triomphe de Tokyo, six fois sacrée sur le plan mondial : Clarisse Agbégnénou s’est imposée comme la plus grande judokate française de l’histoire. Un monstre de détermination au visage fermé sur les tatamis, mais qui, dès le combat fini, retrouve son immense sourire. Celui d’une championne et d’une mère épanouie. L’un n’allant pas sans l’autre, comme elle l’a confié au Figaro avant d’essayer de conserver son titre ce mardi à l’Arena Champ-de-Mars.
LE FIGARO. - Tony Estanguet a dit que ces Jeux à Paris seraient « la compétition d’une vie » pour l’ensemble des athlètes français. Partagez-vous son point de vue ?
CLARISSE AGBÉGNÉNOU. - Peut-être qu’avant je vous aurais dit oui, mais maintenant que je suis maman ma vie est devenue différente, mes priorités ont changé. Non pas que le judo n’en fasse plus partie, mais, plus jeune, je ne vivais que pour cela. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Donc, la compétition…