Pourquoi la CGT et FO restent prudents sur le 10 septembre

Les huit prochains jours seront décisifs pour connaître les contours de la mobilisation contre le budget Bayrou. Ces 26 et 27 septembre, la CGT réunit son comité confédéral national (CCN). À propos de l’initiative « Bloquons tout » du 10 septembre, Sophie Binet s’est montrée prudente sur un appel qu’elle juge « nébuleux » avec un risque de « noyautage de l’extrême droite ». Pas en reste, sur France inter, la secrétaire générale de la CGT estime que « l’heure est à la mobilisation » pour battre un gouvernement qui n’a « jamais été aussi faible ».

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Dans la Tribune dimanche, Frédéric Souillot assure que « (s) a base est très remontée » et présente la suppression de deux jours fériés et la réforme de l’assurance chômage comme des « chiffons rouges ». Le secrétaire général de Force Ouvrière écarte toutefois l’idée d’une mobilisation le 10 septembre.

Alors qu’une intersyndicale, prévue le 1^er septembre, pourrait déboucher sur un mouvement social à l’automne, Astrid Panosyan-Bouvet consulte les syndicats et le patronat à partir de ce 25 août. Le lendemain, la ministre du Travail est l’invitée des universités d’été de la CFDT, durant lesquelles doit s’exprimer… le premier ministre François Bayrou. Les partis de gauche ont quant à eux affiché leur soutien à l’initiative lors des différentes université d’été à l’image du PCF et des écologistes, rejoint par Olivier Faure, qui a affirmé vendredi 22aoput que le PS devra « accompagner » le mouvement. LFI et son leader Jean-Luc Mélenchon ont de leur côté appelé à la grève générale le 10 septembre.

Apparu sur les réseaux sociaux, le mouvement « bloquons tout » appelle à paralyser le pays pour s’opposer aux mesures d’austérité présentées par François Bayrou le 15 juillet dernier, et l’annonce de la suppression de deux jours féries.