La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état mercredi 14 mai d'"au moins" vingt-neuf morts et de dizaines de blessés, dans des frappes aériennes israéliennes à l'aube, dans le nord et le sud du territoire palestinien. Selon cette même source, des frappes ont eu lieu dans le camp de Jabalyia, dans le nord. Quatre autre personnes ont été tués dans une frappe à l'ouest de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Mardi, l'armée israélienne avait appelé à évacuer plusieurs zones du nord de la bande de Gaza, annonçant des frappes imminentes. Suivez notre direct.
Des frappes sur deux hôpital mardi. Au lendemain d'une courte pause pour la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander, l'armée israélienne a repris ses bombardements, touchant successivement deux hôpitaux de Khan Younès, abritant chacun, selon elle, "un centre de commandement et de contrôle" du mouvement islamiste palestinien. Selon la Défense civile de Gaza, les frappes aux "abords et la cour de l'hôpital européen" ont tué au moins 28 personnes dans la zone. A l'hôpital Nasser, plusieurs patients dont un journaliste ont été tués, a affirmé le Hamas.
Une intensification de la guerre. "Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force" à Gaza "pour achever l'opération et vaincre le Hamas", a déclaré le Premier ministre israélien, cité par son bureau. Benyamin Nétanyahou a aussi affirmé que ses services s'employaient à trouver des pays prêts à accepter des Gazaouis, dont nombre sont prêts, selon lui, à quitter le territoire dévasté par plus de 18 mois de conflit.
"Une honte", selon Emmanuel Macron. "Ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benyamin Nétanyahou [à Gaza] est inacceptable", "c'est une honte", a jugé Emmanuel Macron, mardi, sur TF1. n génocide est-il en cours dans la bande de Gaza ? "Ce n'est pas à un président de la République de dire 'Ceci est un génocide', mais aux historiens", a répondu le chef de l'Etat français.